30 octobre 2023

La face cachée du néolibre-échange

Trois-Rivières, le 24 avril 2018,

la Table de concertation des aînés et des retraités de la Mauricie avait le plaisir de recevoir

Monsieur Jacques B. Gélinas

Comme la face cachée de la lune qu’on ne peut voir qu’avec des équipements spéciaux, ainsi la face cachée du néolibre-échange ne peut être vue qu’avec les instruments décapants de l’analyse et de la réflexion critique.

Le propos du conférencier est de nous faire découvrir le visage à deux faces du néolibre-échange, particulièrement sa face cachée, son côté obscur. Il va nous raconter comment ce nouveau type de libre-échange concocté, dans les années 1980, par les États-Unis et le Canada, s’est imposé par la suite sur toute la planète. C’est ce système qui est remis en cause aujourd’hui, tant par la gauche que par la droite… mais pas pour les mêmes raisons.

Le nœud de l’affaire réside dans le lien de parenté qui existe entre le néolibéralisme et le néolibre-échange, le premier ayant engendré le second. Et le second a engendré une classe politique collusionnaire.

Monsieur Jacques B. Gélinas, biographie :

  • Études en sociologie à l’Université du Chili, au temps d’Allende et en économie politique à la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales (FLACSO).

  • Professeur de sociologie du développement et responsable des études latino-américaines à l’Institut de coopération internationale (ICI) de l’Université d’Ottawa, dans la deuxième moitié de la décennie 1970.

  • Cadre au Ministère des Relations internationales du Québec où il organise la première Direction de l’Amérique latine et de la Caraïbe.

  • Délégué général du Québec au Venezuela, de 1984 à 1986.

  • Directeur du bureau régional nord-américain du CIRECCA (Centre international de recherche et de coopération Caraïbe-Amérique latine), en 1987.

  • Cadre-conseil à la Direction de la Francophonie, côté Afrique francophone.

  • Cofondateur des Éditions Écosociété, en 1992-1993.

  • Essayiste et conférencier sur les grands enjeux de l’heure et les perspectives d’une alternative socioéconomique viable.